Archives de catégorie un peu d’histoire

12 juin 1418, mort de Bernard VII

Bernard VII d’Armagnac a été assassiné à Paris, il y a 600 ans : le 12 juin 1418.

C’est un cadet de la maison d’Armagnac, dont l’essor date du comte Géraud V, son arrière grand-père, fondateur du château de Lagardère, et s’est poursuivi pendant un siècle et demi, jusqu’à devenir une des principales maisons féodales du midi. Il succède à son frère aîné, Jean III en  1391, à l’âge de 30 ans, avec, déjà une réputation de chef de guerre efficace et redoutable, parfois cruel.  L’année suivante débute une période trouble, pleine de péripéties, de violence, de démagogie, de courage avec la folie du roi Charles VI.

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La difficile ascension des comtes d’Armagnac

Le comté d’Armagnac : A l’origine c’est le sud ouest du Gers autour de Nogaro, Aignan et Riscle. Il apparaît à l’époque carolingienne, mais correspond probablement à l’attribution d’un domaine à un Franc ou un Wisigoth nommé Hermann (Arminius, Armand). Il est ensuite attribué à un cadet des ducs de Gascogne, prénommé Bernard, et du Xème siècle au XIIIème, les comtes se sont appelés alternativement Bernard (Ours fort) et Géraud (Gérard : lance forte).

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Prince Noir

le Prince Noir

Edouard, qui ne sera appelé Prince Noir que plus de deux cents ans plus tard, est né à Woodstock, près d’Oxford en 1330. Il est le fils aîné du roi Edouard III d’Angleterre et de la reine Philippa de Hainaut. L’ambiance en Angleterre est tragique.
En 1326, sa mère Isabelle de France, aidée de son amant Mortimer, avait contraint son époux le roi Edouard II à abdiquer, puis l’avait fait assassiner. En 1331, Edouard III fait emprisonner sa mère et exécuter son amant Mortimer. Il se réclamera cependant de sa filiation maternelle pour prétendre en 1336 au royaume de France…

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Seigneurs de LAGARDERE (1578-1791)

Pendant 3 siècles (1270-1578), les seigneurs de Lagardère ont été des personnages de l’Eglise : abbé, puis évêque de Condom, puis son chapitre. Comme dans d’autres châteaux dépendant de l’archevêque d’Auch (Lamaguère), on peut penser que le château était confié à un capitaine qui a pu s’intituler « seigneur de Lagardère », à la tête de sa garnison. Mais il y a eu également des « seigneurs de Lagardère » dans le petit village (aujourd’hui disparu, sans reste ni souvenir de château) de Lagardère-Saint Mont, fondu actuellement dans la commune de Labarthète (près de Riscle, à l’extrême ouest du département du Gers).

En 1578, le château de Lagardère passe à des nobles seigneurs laïcs, jusqu’à sa vente en 1791 à un riche habitant du village.

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Les guerres de religion, autour de Lagardère

Le château de Lagardère, fondé au XIIIéme siècle, et dépendant des évêques et du chapitre de Condom, a surtout eu, au cours de la guerre de cent ans, un rôle de refuge et de défense du pays environnant vis-à-vis des bandes armées et des brigands qui sillonnaient la campagne. A la fin du XVéme siècle, le calme est revenu, mais dès la première moitié du XVIéme siècle, avec l’épanouissement de la Renaissance, s’annoncent tout une série de guerres civiles meurtrières qu’on nommera guerres de religion.

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GERAUD V

Géraud V, qui est à l’origine du château de Lagardère, est un homme du XIIIème siècle, l’époque de Saint Louis, des dernières croisades, après la fin de la guerre des Albigeois. Alors que le roi d’Angleterre tente de reprendre en mains son fief français de Gascogne (on va bientôt parler de Guyenne) et que la royauté française s’installe à Toulouse avec l’intention d’affirmer son contrôle sur la région.

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1324, la guerre de Saint-Sardos

gisant d’aliéner d’Aquitaine

L’éternel conflit entre le roi d’Angleterre-duc d’Aquitaine et le roi de France se poursuit. Le premier veut garantir la possession de ses terres gasconnes dont il a hérité de son aïeule Aliénor d’Aquitaine, et aimerait les dégager de tout hommage au roi de France. Le second veut être maître en son royaume et en chasser ce vassal trop puissant qui ne reconnaît sa suzeraineté que contraint et forcé. Le traité de Paris de 1259 avait voulu consacrer la paix par un équilibre définitif. Il ne fut qu’une pause.
Le petit fils de Saint Louis : Philippe IV le Bel ( mort en 1314) bien installé à Toulouse, veut ronger le domaine de son cousin Edouard I, grâce à ses sénéchaux (administrateurs) entreprenants, et au parlement de Paris « la Cour du Roi », interprète sourcilleux de la loi féodale, et dont la bonne foi n’est pas toujours claire.

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1259, le traité de Paris…

En France Louis IX (Saint Louis), règne depuis 1226 sous la tutelle de sa mère Blanche de Castille, puis seul depuis sa majorité en 1236. En 1259 il a 45 ans.

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