Chers cousins, chères cousines
Nous sommes encore en début d’année et il n’est pas trop tard pour adresser à chacun d’entre vous nos vœux les plus sincères, en les souhaitant efficaces… Que 2019, vous apporte des moments de joie, de grandes satistfactions personnelles, familiales et professionnelles et vous garde en bonne santé, autant d’éléments de bonheur.
Que cette année, marquante par l’importance des travaux à terminer,soit belle pour l’association, qu’elle voit se poursuivre le renouvellement indispensable des adhérents, qu’elle favorise la créativité des uns et des autres au bénéfice d’un groupe solidaire et dynamique et qu’elle soit l’objet d’actions de mécénat plus généreuses encore que les années précédentes.
L’année 2018 a vu l’obtention du financement et le lancement du projet d’achèvement de la restauration de la tour sud, travaux qui devraient être terminés au 2èmesemestre de 2019.
Ils concernent les façades est et nord de la tour Sud, chacune des façades comportant évidemment une partie intérieure et une partie extérieure.
Le chantier fin novembre 2018
Autorisés début 2017, ces travaux dont le coût s’élève à 94 800 €,ont fait l’objet d’une attribution de subvention de l’État (40% par la DRAC) et de la région Occitanie (20% ). Nous avons également sollicité des financements européens par le canal de la structure intercommunale dite “Pays d’Armagnac”, qui sont attribués au niveau dela région Occitanie et nous ont été promis en fin de travaux.
Lancés en octobre dernier les travaux de la première tranche (mur est ) sont très avancés à ce jour (voir photos) et nous venons de donner l’ordre de service pour la 2 ème tranche (mur nord).
La tranche suivante pourrait porter sur l’aménagement interne de la tour sud. Dans l’avant-projet général, établi par l’architecte en chef des monuments historiques en 1999, il a été prévu de réaliser un plancher au niveau du 2èmeétage, accessible par un escalier en colimaçon avec pour objectif de disposer enfin de surfaces couvertes et de faire disparaître les tirants provisoires rendus inutiles par la solidarisation des 4 murs. Il conviendra de reprendre et d’actualiser ce projet en précisant ce que nous voulons faire des locaux ainsi disponibles (salle de réunion, dépôt de documents pour les visites, de matériel, archives, etc..
Malgré leur intégration dans l’avant-projet de l’architecte en chef, il faut craindre des réserves de la part de la DRAC sur la nature de ces travaux qu’elle risque de considérer comme de la « reconstruction » et non de la « restauration » puiqu’officiellement le château est classé : « ruines ».
A défaut, on pourrait étudier la restauration de la porte est (pont levis).
En matière de travaux, il faut rappeler que l’archéologue de la DRAC qui nous conseille, Valérie Sales, a prévu de lancer une nouvelle tranche de travaux de fouilles dans la salle nord avec des étudiants, l’été prochain.
Le traditionnel repas des Lagardère de la région parisienne, organisé par Claude, a eu lieu à Paris le samedi 2 février ,à la brasserie « l’Européen » près de la gare de Lyon. Une quinzaine d’adhérents et amis se sont retrouvés malgré des défections dues à différentes affections hivernales. Comme d’habitude, le repas a été chaleureux et sympathique et s’est prolongé dans l’après-midi.
Le repas du Sud Ouestse déroulera le samedi 13 avrilà 12h30 à « L’auberge du Colombier » à Roquefort des Landes. Une information sera adressée en temps utile aux adhérents des départements n° 16, 17, 24, 31, 32, 33, 40, 47, 64, 65, 82.
Si des adhérents d’autres départements veulent y participer, ils seront bien sûr les bienvenus. Qu’ ils se signalent auprès du trésorier Jacques (05 56 99 24 97).
Le budget 2018, année de lancement de gros travaux, a présenté un caratère exceptionnel grâce au succès de la souscription Ulule lancée au mois de mai. Nous avons reçu des dons, modestes en moyenne, mais venant de nombreuse régions de France, et même de Suisse. Plusieurs adhérents ont fait des dons très importants, dépassant les 300 €. D’autres, en dehors d’Ulule, ont augmenté très significativement leur participation annuelle aux travaux. Globalement c’est une rentrée supplémentaire de 7500 € qui a été constatée par rapport à une année moyenne
Nous renouvelons notre immense merci à tous les adhérents qui ont permis cette recette exceptionnelle.
Avec le 1ertrimestre vient le moment de verser les cotisations et appels de fonds pour travaux2019.
Les montants fixés lors de l’assemblée générale du 14 août 2011 et inchangés à ce jour sont les suivants :
Cotisations:25 € pour les foyers d’un seul membre, 35 € pour les foyers de 2 membres et plus.
Pour la contribution aux travaux, elle est libre donc sans limite supérieure. Le montant recommandé est de 45 € avec un minimum de 30 €.
Nous insistons sur la nécessité d’effectuer vos versements au cours du premier trimestre et directement au trésorier (Jacques Lagardère 15 Bd du Président Wilson 33200 Bordeaux).
Ceux qui seraient gênés de faire un versement important en début d’année,ont la possibilité d’établir un chèque pour la cotisation, et un chèque différent pour la contribution aux travaux. Le trésorier n’encaissera le 2èmechèque que deux mois après la date d’émission et même plus tard, sur indication particulière du signataire.
Nous rappelons enfin que ceux qui paient l’impôt sur le revenu pourront déduire du montant de leur impôt les 2/3 des sommes verséesà l’association (cotisation et contribution travaux). Un reçu fiscal leur sera transmis par courrier électronique ou avec l’envoi postal du prochain bulletin. Ces dispositions ne sont pas affectées par le prélèvement à la source.
Legs à l’association : Nous rappelons que notre association, reconnue d’intérêt général, peut non seulement recevoir des dons avec déduction fiscale, mais également des legs exemptés de droits de succession. Renseignez-vous auprès de votre notaire.
Malgré le viellissement des « pionniers », le nombre d’adhérents évolue peu, les disparitions étant compensées par de nouvelles adhésions.
L’année 2018 a été une année positive puisque 6 nouveaux adhérents nous ont rejoints (dont 2 à la suite de la campagne Uule), un a démissionné, 2 sont décédés parmi les plus anciens et les plus fidèles : Françoise Lagardère d’Aire sur l’Adour (décès évoqué dans le bulletin d’automne) et Roger Herledan de Massy (91) . Nous avons fait part de toute notre sympathie à Colette, épouse de Roger. Claude, notre Président a pu assister aux obsèques de ce dernier.
Nous sommes toujours près de 180 adhérents,correspondant environ à un peu plus de 120 foyers. Ces 120 foyers correspondent en fait à moins d’une centaine de cotisations réglées, la différence venant de plusieurs sources : membres d’honneur ou bienfaiteurs dispensés de cotisation, membres ayant demandé pour insuffisance de ressources à être dispensés de cotisation momentanément ou définitivement, membres “oubliant” de régler leur cotisationune année mais rejoignant l’association l’année suivante.
Notre souci de recrutement doit être permanent pour assurer le renouvellement de ceux qui disparaissent ou s’éloignent, atteints par les handicaps de l’âge ; n’hésitez pas à solliciter vos enfants, petits-enfants, neveux et nièces,de façon que les jeunes générations prennent progressivement le relais de celles qui ont assuréesle démarrage de l’association.
Nous rappelons que l’association est ouverte, non seulement aux Lagardère, mais à leurs parents, à leurs amis, à ceux du château et à ceux du village. Le bureau propose comme objectif que chaque foyer actuel assure le recrutement d’un membre nouveau au cours de l’année. Des bulletins d’adhésion vous seront adressés automatiquement pour ceux qui disposent d’une adresse électronique, sur demande téléphonique pour les autres.
Je rappelle que le site Web de l’association (www.associationlagardere.com), créé il y a une dizaine d’années, a été rénové par notre adhérente Claire Moreau-Artu, de Paris, pour en faire une outil plus vivant, plus dynamique. J’invite tous les adhérents qui ne l’auraient pas encore fait à le visiter et à faire part à Bernard (bernard.lagardere@club-internet.fr) ou à moi-même (jacques.lagardere@numericable.fr) de vos remarques et suggestions. Pensez à donner l’adresse du site à vos amis et connaissances quand vous leur parlez de l’association. Ils trouveront de quoi satisfaire leur curiosité.
Bernard, notre historien, a conçu une nouvelle brochure : « Le château de Lagardère pas à pas « . Il s’agit d’un guide destiné au visiteur exigeant du château. A partir du panneau d’accueil, il donne de nombreux détails sur l’architecture et l’histoire du château de salle en salle. Il sera disponible à Roquefort lors de notre prochain repas.
Rappel des dates importantes de notre calendrier :
Merci à tous pour votre confiance et votre soutien.
Lagardèrement vôtre,
Le bureau
Bernard VII d’Armagnac a été assassiné à Paris, il y a 600 ans : le 12 juin 1418.
C’est un cadet de la maison d’Armagnac, dont l’essor date du comte Géraud V, son arrière grand-père, fondateur du château de Lagardère, et s’est poursuivi pendant un siècle et demi, jusqu’à devenir une des principales maisons féodales du midi. Il succède à son frère aîné, Jean III en 1391, à l’âge de 30 ans, avec, déjà une réputation de chef de guerre efficace et redoutable, parfois cruel. L’année suivante débute une période trouble, pleine de péripéties, de violence, de démagogie, de courage avec la folie du roi Charles VI. Lire la suite
Le 12 Août s’est déroulée à Lagardère, dans la salle des fêtes, notre assemblée générale annuelle qui a réuni une trentaine de participants, sous la présidence de Claude.
La veille avait eu lieu, chez Claude à Pléhaut, un conseil d’administration sur les mêmes sujets.
L’assemblée générale commence à 12h, après l’apéritif pris en commun avec les habitants du village.
En préambule, le président fait part de sa confiance en l’association qui a multiplié les contacts ce printemps pour mieux préparer l’avenir du château.
Il évoque diverses rencontres :
-les contacts avec Eric Gaillard de Pays d’Armagnac pour un financement par des fonds européens des travaux que nous avons lancés.
– les échanges avec l’ archéologue de la DRAC, Mme Valérie Salles, qui a confirmé qu’une équipe d’étudiants sous la responsabilité d’un enseignant de l’université de Toulouse interviendrait cet été pour procéder à des fouilles dans la salle nord du château.
– la rencontre avec le directeur départemental des offices de tourisme du Gers, M. José Luis Pereira .
Le président mentionne la journée du Patrimoine 2017, qui a connu une fréquentation limitée due sans doute au mauvais temps et à la concurrence croissante des autres sites, le repas des Lagardère de Paris (février), le repas des Lagardère du Sud-Ouest à Roquefort des Landes début avril (33 convives) toujours très suivi. Visite de la commune de Roquefort après le repas, très instructive.
A la mi-juin, rencontre traditionnelle au château d’une quinzaine d’adhérents pour des actions de petit entretien et de mise à jour du panneau d’accueil. Après déjeuner, visite très intéressante du village de Beaucaire, ancienne bastide, guidée par M. Dutaut Boué, en présence de Mme la maire.
Le président et le vice-président rendent compte des contacts qu’ils ont eus au printemps avec les responsables de « Pays d’Armagnac » ; cet ensemble de communautés de communes peut attribuer des fonds européens qui complètent les financements de l’État et de la Région, mais il faudrait que la subvention porte sur la totalité des deux tranches envisagées pour l’année 2018.un dossier de demande de subvention a été constitué et envoyé à Pays d’Armagnac.
Il rappelle également la rencontre avec Valérie Salles, archéologue de la DRAC, qui était venue au château en 2017 pour examiner les conditions dans lesquelles pourraient être autorisées et réalisées des fouilles dans la salle nord du château. Elle est revenue au château en juin avec un doctorant, Joris Mauron, qui pourra encadrer une équipe d’étudiants ainsi qu’une autre spécialiste d’archéologie architecturale, qui prendrait de nombreuses photos lors de ces fouilles . Les étudiants, 5 personnes environ, devraient intervenir du 24 au 29 septembre prochain, matériel fourni par la DRAC. L’hébergement des personnes concernées sera assuré par la commune dans l’ancienne salle des fêtes. Valérie Salle a évoqué une éventuelle petite subvention que ce groupe pourrait obtenir de la DRAC et qui leur permettrait de subvenir à leurs besoins logistiques (nourriture etc …) L’intérêt, c’est qu’après ces fouilles, le sol de l’intérieur du château serait stabilisé, et aplani. Dans cette fouille, il sera possible de faire une coupe plus profonde que lors de la dernière opération .
Opération ULULE : bilan très positif, remerciements aux membres qui ont participé à l’élaboration de cette souscription : sur l’objectif de 4000 € demandé, nous avons obtenu 5050 € avec 39 contributeurs !!! Avec des répercussions positives sur les contributions directes de certains de nos adhérents, bilan total = 7300 €de bénéfice net pour la collecte (déduction faite des frais sur ULULE et des frais d’envoi des contreparties). Jacques a envoyé à tous les donateurs les contreparties proposées sur le site, notamment beaucoup de brochures ont été demandées. Guy a effectué un don important sur ULULE pour que le château soit plus « chouette » !!!
Claude remercie chaleureusement Jacques qui a fait tout le travail d’envoi des contreparties.
Claude et Danièle ont proposé de recevoir chez eux les personnes qui ont le plus souscrit sur Ulule, notamment Éliane, Guy de St Gor, Jean-Paul Lagardère, Michel Durance et Georges Ducousseau.
Compte tenu des subventions obtenues de l’État et de la région Occitanie,ainsi que de la collecte Ulule, il est possible de lancer dès la fin du mois de septembre 2018 les travaux d’achèvement de la tour sud (95 000 €). L’appel d’offres a été lancé par l’architecte en juin et a conduit à retenir l’entreprise Sourbès bien connue de l’association.
Le marché doit être passé avec une tranche ferme et une tranche conditionnelle et le chantier va s’ouvrir à la mi-octobre. ; normalement les financements acquis devraient permettre de lancer la 2ème tranche dans la continuité de la 1ère.
Le financement : la région Occitanie nous a attribué 20 % et l’État 40 %. Nous avons demandé
20 % de fonds européens auprès de « Pays d’Armagnac » qui nous a donné un accord de principe. Ces fonds sont désormais attribués par la région, alors qu’auparavant c’était l’État (DRAC).
Le château est inscrit sur la liste des sites ouverts pour la journée du Patrimoine du 16 septembre. Bernard, Jacques assureront les visites guidées traditionnelles. Conférence à 15h par Bernard, suivi à 16h30 d’un spectacle de Philippe Candelon (auteur/compositeur interprète et photographe) sur le thème des chemins de St Jacques.
Jacques a mis à jour la brochure éditée pour l’occasion du 20èmeanniversaire de notre association en l’étendant au 5 dernières années. Elle sera en vente lors de l’AG au tarif de 3 €.
Bernard a remanié profondément la brochure intitulée : « Histoire et Histoires », calquée sur le site Web. La nouvelle version est désormais beaucoup plus cohérente et facile à lire.
Pour le site Web, nouvelles modifications et apports faits en 2018 par Bernard, qui participe désormais à la gestion du site en appui de Claire Moreau; voir notamment notamment la page http://associationlagardere.com/comment-etait-le-chateau/très instructive, ou l’on peut retrouver les plans de coupe du château ainsi que des photos de l’intérieur avec les plans dessinés dessus !!!
Les gadgets : Jacques a fait éditer des timbres postes avec la photo du château = 2 planches de 10 timbres lettre verte, proposées à la vente pour 15 € pièce.
Jacques a reçu des demandes d’explication de notre blason : les lions correspondent aux armes du comte d’Armagnac, la tour est le symbole d’un château fort, l’écu au centre avec l’épi de blé et le chevron serait le véritable blason d’un Lagardère, le plus ancien qui ait été retrouvé. (cf. Bernard).
Jean-Jacques a beaucoup avancé sur la branche de Cudos (car il y a énormément de descendants dans l’étude où il travaille actuellement).
Les informations se font à la demande et grâce au logiciel HEREDIS, permettant de n’éditer que la partie qui intéresse l’adhérent ou le demandeur.
Trois administrateurs sont renouvelables : Brigitte, Hélène et Jacques qui se représentent
L’assemblée générale renouvelle le mandats de ces 3 administrateurs.
( en euros)
Dépenses
Frais généraux | Achat de gadgets et vin | Repas AG et divers | Travaux
entretien |
Travaux grosses réparations | Total |
754,98 | 1000,35 | 1903 | 101,78 | 2937,6 | 6697,86 |
Recettes
Cotisations | Appel de fonds travaux | Vente de gadgets et vins | Repas | Subventions et
dons |
Total |
2425 | 3735 | 2099 | 2076 | 814,62 | 11149,62 |
Solde positif : 4451,76
En 2017 il n’y a eu pas de travaux, donc pas de subvention. C’est un bilan très classique, environ 7000 € de dépenses, et 11000 € de recettes. Les rentrées de cotisations ont légèrement augmenté, mais les appels de fonds travaux ont un peu diminué, les rentrées totales étant équivalentes à celles de l’année précédente. Au total nous avons encaissé 4900 € de plus. Au 1eraoût la situation de trésorerie montre un avoir de l’ordre de 20 000 €.
Cotisations : Comme l’année dernière, le conseil d’administration propose que les cotisations restent inchangées. Le trésorier demande instamment aux retardataires d’effectuer leur versement avant le 1er octobre ; ils recevront une lettre de rappel personnelle.
Sur proposition du président, le rapport financier est adopté à l’unanimité.
L’assemblée générale est close à 13 h.
Lagardère, septembre 2018
Chers cousins, chères cousines,
En cette fin septembre, nous vous présentons le dernier bulletin de l’année, comportant notamment le compte-rendu de notre assemblée générale du mois d’août et les dernières nouvelles de l’association.
Une disparition
Françoise Lagardère, d’Aire sur l’Adour, nous a quitté le 13 août, touchée par une maladie implacable ; adhérente depuis 2001, elle avait participé fidèlement à toutes nos manifestations : repas de février-mars, travaux au château à la mi-juin, assemblées générales du mois d’août, journées du patrimoine ; c’est elle qui avait réalisé la bannière portant notre écusson. Elle avait convaincu plusieurs membres de sa famille et des amis d’entrer à l’association. Elle était encore présente au dernier repas de Roquefort le 7 avril (photo). L’association lui est reconnaissante pour tout ce qu’elle lui a apporté et assure sa famille et à ses amis de la profonde sympathie de tous ses membres.
Le 12 Août s’est déroulée à Lagardère, dans la salle des fêtes, notre assemblée générale annuelle qui a réuni une trentaine de participants, sous la présidence de Claude.
La veille avait eu lieu, chez Claude à Pléhaut, un conseil d’administration sur les mêmes sujets.
L’assemblée générale commence à 12h, après l’apéritif pris en commun avec les habitants du village.
En préambule, le président fait part de sa confiance en l’association qui a multiplié les contacts ce printemps pour mieux préparer l’avenir du château.
Il évoque diverses rencontres :
-les contacts avec Eric Gaillard de Pays d’Armagnac pour un financement par des fonds européens des travaux que nous avons lancés.
– les échanges avec l’ archéologue de la DRAC, Mme Valérie Salles, qui a confirmé qu’une équipe d’étudiants sous la responsabilité d’un enseignant de l’université de Toulouse interviendrait cet été pour procéder à des fouilles dans la salle nord du château.
– la rencontre avec le directeur départemental des offices de tourisme du Gers, M. José Luis Pereira .
Le président mentionne la journée du Patrimoine 2017, qui a connu une fréquentation limitée due sans doute au mauvais temps et à la concurrence croissante des autres sites, le repas des Lagardère de Paris (février), le repas des Lagardère du Sud-Ouest à Roquefort des Landes début avril (33 convives) toujours très suivi. Visite de la commune de Roquefort après le repas, très instructive.
A la mi-juin, rencontre traditionnelle au château d’une quinzaine d’adhérents pour des actions de petit entretien et de mise à jour du panneau d’accueil. Après déjeuner, visite très intéressante du village de Beaucaire, ancienne bastide, guidée par M. Dutaut Boué, en présence de Mme la maire.
Le président et le vice-président rendent compte des contacts qu’ils ont eus au printemps avec les responsables de « Pays d’Armagnac » ; cet ensemble de communautés de communes peut attribuer des fonds européens qui complètent les financements de l’État et de la Région, mais il faudrait que la subvention porte sur la totalité des deux tranches envisagées pour l’année 2018.un dossier de demande de subvention a été constitué et envoyé à Pays d’Armagnac.
Il rappelle également la rencontre avec Valérie Salles, archéologue de la DRAC, qui était venue au château en 2017 pour examiner les conditions dans lesquelles pourraient être autorisées et réalisées des fouilles dans la salle nord du château. Elle est revenue au château en juin avec un doctorant, Joris Mauron, qui pourra encadrer une équipe d’étudiants ainsi qu’une autre spécialiste d’archéologie architecturale, qui prendrait de nombreuses photos lors de ces fouilles . Les étudiants, 5 personnes environ, devraient intervenir du 24 au 29 septembre prochain, matériel fourni par la DRAC. L’hébergement des personnes concernées sera assuré par la commune dans l’ancienne salle des fêtes. Valérie Salle a évoqué une éventuelle petite subvention que ce groupe pourrait obtenir de la DRAC et qui leur permettrait de subvenir à leurs besoins logistiques (nourriture etc …) L’intérêt, c’est qu’après ces fouilles, le sol de l’intérieur du château serait stabilisé, et aplani. Dans cette fouille, il sera possible de faire une coupe plus profonde que lors de la dernière opération .
Opération ULULE : bilan très positif, remerciements aux membres qui ont participé à l’élaboration de cette souscription : sur l’objectif de 4000 € demandé, nous avons obtenu 5050 € avec 39 contributeurs !!! Avec des répercussions positives sur les contributions directes de certains de nos adhérents, bilan total = 7300 €de bénéfice net pour la collecte (déduction faite des frais sur ULULE et des frais d’envoi des contreparties). Jacques a envoyé à tous les donateurs les contreparties proposées sur le site, notamment beaucoup de brochures ont été demandées. Guy a effectué un don important sur ULULE pour que le château soit plus « chouette » !!!
Claude remercie chaleureusement Jacques qui a fait tout le travail d’envoi des contreparties.
Claude et Danièle ont proposé de recevoir chez eux les personnes qui ont le plus souscrit sur Ulule, notamment Éliane, Guy de St Gor, Jean-Paul Lagardère, Michel Durance et Georges Ducousseau.
Compte tenu des subventions obtenues de l’État et de la région Occitanie,ainsi que de la collecte Ulule, il est possible de lancer dès la fin du mois de septembre 2018 les travaux d’achèvement de la tour sud (95 000 €). L’appel d’offres a été lancé par l’architecte en juin et a conduit à retenir l’entreprise Sourbès bien connue de l’association.
Le marché doit être passé avec une tranche ferme et une tranche conditionnelle et le chantier va s’ouvrir à la mi-octobre. ; normalement les financements acquis devraient permettre de lancer la 2ème tranche dans la continuité de la 1ère.
Le financement : la région Occitanie nous a attribué 20 % et l’État 40 %. Nous avons demandé
20 % de fonds européens auprès de « Pays d’Armagnac » qui nous a donné un accord de principe. Ces fonds sont désormais attribués par la région, alors qu’auparavant c’était l’État (DRAC).
Le château est inscrit sur la liste des sites ouverts pour la journée du Patrimoine du 16 septembre. Bernard, Jacques assureront les visites guidées traditionnelles. Conférence à 15h par Bernard, suivi à 16h30 d’un spectacle de Philippe Candelon (auteur/compositeur interprète et photographe) sur le thème des chemins de St Jacques.
Jacques a mis à jour la brochure éditée pour l’occasion du 20èmeanniversaire de notre association en l’étendant au 5 dernières années. Elle sera en vente lors de l’AG au tarif de 3 €.
Bernard a remanié profondément la brochure intitulée : « Histoire et Histoires », calquée sur le site Web. La nouvelle version est désormais beaucoup plus cohérente et facile à lire.
Pour le site Web, nouvelles modifications et apports faits en 2018 par Bernard, qui participe désormais à la gestion du site en appui de Claire Moreau; voir notamment notamment la page http://associationlagardere.com/comment-etait-le-chateau/très instructive, ou l’on peut retrouver les plans de coupe du château ainsi que des photos de l’intérieur avec les plans dessinés dessus !!!
Les gadgets : Jacques a fait éditer des timbres postes avec la photo du château = 2 planches de 10 timbres lettre verte, proposées à la vente pour 15 € pièce.
Jacques a reçu des demandes d’explication de notre blason : les lions correspondent aux armes du comte d’Armagnac, la tour est le symbole d’un château fort, l’écu au centre avec l’épi de blé et le chevron serait le véritable blason d’un Lagardère, le plus ancien qui ait été retrouvé. (cf. Bernard).
Jean-Jacques a beaucoup avancé sur la branche de Cudos (car il y a énormément de descendants dans l’étude où il travaille actuellement).
Les informations se font à la demande et grâce au logiciel HEREDIS, permettant de n’éditer que la partie qui intéresse l’adhérent ou le demandeur.
Trois administrateurs sont renouvelables : Brigitte, Hélène et Jacques qui se représententL’assemblée générale renouvelle le mandats de ces 3 administrateurs.
( en euros)
Dépenses
Frais généraux | Achat de gadgets et vin | Repas AG et divers | Travaux
entretien |
Travaux grosses réparations | Total |
754,98 | 1000,35 | 1903 | 101,78 | 2937,6 | 6697,86 |
Recettes
Cotisations | Appel de fonds travaux | Vente de gadgets et vins | Repas | Subventions et
dons |
Total |
2425 | 3735 | 2099 | 2076 | 814,62 | 11149,62 |
Solde positif : 4451,76
En 2017 il n’y a eu pas de travaux, donc pas de subvention. C’est un bilan très classique, environ 7000 € de dépenses, et 11000 € de recettes. Les rentrées de cotisations ont légèrement augmenté, mais les appels de fonds travaux ont un peu diminué, les rentrées totales étant équivalentes à celles de l’année précédente. Au total nous avons encaissé 4900 € de plus. Au 1eraoût la situation de trésorerie montre un avoir de l’ordre de 20 000 €.
Cotisations : Comme l’année dernière, le conseil d’administration propose que les cotisations restent inchangées. Le trésorier demande instamment aux retardataires d’effectuer leur versement avant le 1er octobre ; ils recevront une lettre de rappel personnelle.
Sur proposition du président, le rapport financier est adopté à l’unanimité.
L’assemblée générale est close à 13 h.
A l’issue du repas, une vente aux enchères a permis de vendre 3 tableaux au bénéfice de l’association grâce à la générosité de notre artiste, Joëlle Hurstel, toujours aussi créative.
Le marché a été signé le 18 septembre et l’ordre de service de commencer les travaux le 24. Le chantier devrait s’ouvrir la deuxième quinzaine d’octobre et durer 6 mois pour la tranche ferme suivie normalement par la tranche conditionnelle d’une durée de 6 ois également.
Comme annoncé une équipe d’étudiants dirigée par un doctorant a procédé à des fouilles dans la salle nord sous l’autorité de Valérie Salles, archéologue à la DRAC de Toulouse. Ils ont enlevé une bonne partie du remblai situé au fond de la salle côté est, et ont donné leur accord pour revenir l’an prochain pour retrouver le niveau initial de la salle. l’accès pour les visiteurs est déjà bien amélioré.
Trois nouveaux adhérents ont rejoint l’association cette année : Jacques a été sollicité par un ancien condisciple, élève du lycée d’Auch qui est devenu polytechnicien, Henri DARU, pour une souscription pour un ouvrage ; en remerciement celui-ci a versé à ULULE et adhéré à l’association. Par ailleurs, Claude a eu l’occasion de rencontrer un commandant de bord retraité de Roquebrune (32) et l’a convaincu d’adhérer à l’association. Nous accueillons également le fils de Jacqueline Lagardère de Lormont, David Rémaut-Lagardère qui réside à Olivet (45). Bienvenue à tous les trois.
Une quinzaine d’adhérents se sont retrouvés pour cette journée favorisée par un très beau temps et ont partagé un pique nique chaleureux auquel ont participé le maire Patrick Dubos et son épouse Christine ainsi que le chanteur et les musiciens du spectacle donné l’après-midi dans la chapelle.
Les visiteurs, guidés par Bernard, ont été beaucoup plus nombreux l’après-midi que le matin, attirés par la conférence de Bernard suivie par un spectacle musical donné par Philippe Candelon, acteur chanteur gersois qui a séduit les quelques soixante dix spectateurs rassemblés dans une chapelle pleine. Comme les années précédentes, Jacqui Estingoy, habitant du village, a effectué des démonstrations de taille de vigne et de pressage de raisin.
Dans la matinée le président et le vice-président ont rencontré Annabelle Morlan, une des responsable du tourisme à Pays d’Armagnac avec laquelle ils ont évoqué le passage sur le terrain du château d’un sentier de randonnée pédestre et de l’itinéraire Lupiac-Maastricht, sentier de randonnée équestre qui est en cours de réalisation entre la Gascogne et les Pays-Bas pour rappeler le parcours d’un gersois célèbre, d’Artagnan.
Claude a signé la convention qui réglera les droits et obligation respectifs de l’association et de Pays d’Armagnac pour le passage de ces deux sentiers.
Le mot de la fin …Le prochain bulletin sera diffusé début février 2018 ; en attendant, le conseil d’administration vous souhaite d’agréables fêtes de fin d’année …A l’an prochain !
Bordeaux, le 18 juin 2018.
Cher cousin, chère cousine,
Outre les manifestations traditionnelles, l’actualité des derniers mois a été marquée par la préparation et le lancement d’une collecte de « fonds participatifs », par le canal de la plate-forme Ulule, pour compléter le financement de l’achèvement de la restauration de la tour sud. Lire la suite
Masancome
A 5,3 kms, vers le nord, par la même route, mais en tournant à droite, et non à gauche, au dernier carrefour, pour tourner encore à droite au bout d’un kilomètre et parvenir ainsi au village, on arrive au château de MANSANCOME (ou Mansencome), fondé au XIII°-XIV° siècle par les seigneurs de Lasseran : la famille dont est issu Blaise de Montluc, l’homme d’armes des guerres de religion.
Le château a été remanié au XVII° siècle et a pour base un quadrilatère, de deux étages, flanqué de tours carrées près des angles NO et SE avec des portes gothiques permettant par des escaliers extérieurs d’accéder aux étages. On y reconnaît des archères en « croix pattée ». Sa silhouette évoque ce qu’à du être le château de Lagardère avant son abandon.
Le château de pardaillan
Le château actuel est sur le plateau de Betbésé, nom, aussi, du village originel. Est-ce à cause de la « belle vue » vers la vallée de la Baïse, ou parce que le site est au bord de la Bèze, rivière qui se jette dans la Baïse à Beaucaire ?
Pardaillan était autrefois au bord de la Baïse, dans la partie nord de la commune actuelle de Beaucaire, au lieu dit « La Tourraque », nom toujours en usage pour désigner une écluse le la rivière. Les textes anciens l’appelaient « Pardaillan-vieil ». Des fouilles entre 1965 et 1968 y ont révélé une ancienne villa antique, du Ivème siècle, devenue par la suite une nécropole mérovingienne, avec une centaine de tombes, active au moins jusqu’au huitième siècle.
Etait-ce, à l’origine la propriété d’un nommé Pardelus, comme pour les autres Pardaillan, ou Pardeilhan, que l’on trouve dans l’Hérault, près du Minervois, et en Lot et Garonne, au sud de Bergerac ? Ces autres « Pardaillan » ont aussi leurs particularités : celui de l’Hérault fut le siège du seul et éphémère Kibboutz français, se réclamant de l’esprit pionnier des Israëliens entre 1960 et 1963. Celui du Lot-et-Garonne fut à l’origine des seigneurs de Ségur-Pardailllan, dont un compagnon d’Henri IV mort au cours de la Saint-Barthélémy, en 1572, lointain cousin du comte de Ségur, époux de la Comtesse des « Malheurs de Sophie »…Il y a même un vin « côte de Blaye » qui s’intitule « Château Pardaillan »…
Le château actuel garde largement le secret de son histoire. C’est sans doute au début du XIVème siècle qu’il a été construit, par les seigneurs de Pardaillan, qui lui donnèrent leur nom.
Blason des Pardaillan
Les Pardaillan (dont l’histoire, pourtant prestigieuse pour certains d’entre eux, n’a rien à voir avec les romans du Corse Michel Zévaco) sont à cette époque une famille qui compte. Le seigneur de Pardaillan est un des quatre barons du comté de Fezensac (uni à l’Armagnac, dont il prendra le nom, peu après l’an 1000) avec celui de Montaut (Les Créneaux), de Montesquiou, et de l’Isle (de Noé). Ils sont en quelque sorte les porte-paroles autorisés des vassaux du comte.
Or ces vassaux sont turbulents. Ils ont profité des difficultés et contestations soulevées par la mort sans enfant du comte Bernard V. Son cousin, Géraud V, mettra dix ans, jusqu’en 1255, pour se faire accepter par les grands (roi de France, par son sénéchal à Toulouse, roi d’Angleterre-duc d’Aquitaine, venu à Bordeaux) et les plus petits : voisins avides et seigneurs locaux. C’est peut-être, entre autres, à cause de la proximité du seigneur de Pardaillan, que Géraud, en 1270, s’arrange avec l’abbé de Condom, pour créer une forteresse à Lagardère, à moins d’une lieue…Et très vite après la mort de Géraud, en 1286, c’est aussi tout à côté, à Justian que va se tenir l’assemblée des barons, pour régler par écrit les droits et devoirs des seigneurs.
Il avait fait un riche mariage : ayant épousé Ciboye de Malvin, vicomtesse de Julliac, entre Gabarret et La Bastide d’Armagnac, avec Saint-Julien, Arouille, Créon, Mauvezin d’Armagnac. Ses descendants vont davantage vivre dans le château de Béroy, au sein de la vicomté qu’à Pardaillan.
Un descendant hérita de la seigneurie de Panjas, au sud-ouest d’Eauze et c’est au château de Panjas, que les seigneurs de Pardaillan résidèrent surtout, à partir du XVème siècle.
Il hérita de la seigneurie et du château de Pardaillan et de la vicomté de Julliac.
A la même époque (1588), est rédigé le contrat notarié où le seigneur de Pardaillan-Panjas loue (donne en afferme), son château de Pardaillan et ses dépendances à un petit seigneur voisin : le seigneur de Saint-Gresse. Lui-même, résidait principalement à Panjas dont il avait fait restaurer le château incendié par les troupes huguenotes de Mongommery. Il vend la vicomté de Juillac à son beau-frère en 1588. Un peu plus tard la vicomté va passer aux Pujolé, et en 1596, c’est un parent et voisin : Arnaud de Lavardac, seigneur de Lagardère qui sera tuteur du nouveau vicomte de Juillac encore enfant.
En 1619, le nouveau seigneur loue le château de Pardaillan et ses revenus à un homme de lois de Vic-Fezensac, puis (1626) à un bourgeois de Riguepeu. Les Parabère sont sur plusieurs générations gouverneurs du Poitou, et on n’est pas sûr qu’ils soient jamais venus dans leur baronnie de Pardaillan, dont ils portaient, cependant, fièrement le titre.
César Alexandre, « borné d’esprit et de cœur » selon ses contemporains, meurt en 1716. Sa veuve est déjà réputée pour sa beauté, sa vivacité, et ses mœurs peu austères, participe au tourbillon de la Régence, et devient maîtresse officielle du Régent, duc d’Orléans, jusqu’en 1721. Elle organise des fêtes brillantes dans son château d’Asnières et à Boran (dans l’Oise). Elle se retire ensuite et meurt en 1755 dans la plus grande discrétion.
Le site de Betbézé est un promontoire de près de quatre vingt dix mètres de long et trente de large. Les restes du château ont été rasés en plein premier étage. Le site est moins prédestiné à une position forte que Lagardère, et plutôt orienté vers la Baïse. Y avait-il un château auparavant ? Faute d’études et de fouilles on ne sait pas grand-chose de son passé et les restes actuels sont, pour la plupart, difficiles à interpréter…Le château de Lagardère est beaucoup mieux connu.
L’ensemble est orienté nord-ouest – sud-est, avec le château lui-même au nord-ouest, une grande basse-cour à l’est, avec entrée fortifiée au sud-est.
Après des terrassements en forme de bastions, on franchissait un fossé sur un pont, disparu, appuyé sur une construction avec petites meurtrières rondes qui semble dater du XVI ème siècle : sorte de barbacane aux murs de 5 mètres d’épaisseur. On trouve ensuite l’entrée primitive avec une tour-porte ruinée, aménageant un couloir voûté en berceau, sans herse ni machicoulis. Au nord, la tour ronde semble avoir été construite au XVI ème siècle sur des fondations anciennes.
C’est une grande esplanade d’environ 55 mètres de long sur 26 à 30 de large, bordée par des murs (courtines) épais et hauts de 5 à 6 mètres, surplombant d’une hauteur double le sol extérieur, où devait se trouver un fossé. Le mur nord-est a visiblement été reconstruit en appareil irrégulier, sans doute en même temps que la tour ronde au cours ou après les guerres de religion. Une partie s’est écroulée lors d’un tremblement de terre, le 13 août 1967. Le mur sud ouest comporte un chemin de ronde, avec accès à douze meurtrières situées dans des niches de 1,45 m de large et 1,25 de haut. Ce sont des arbalétrières en croix.
Il ya un puits dans la partie nord de la cour.
Plan du château
Dans l’axe de l’entrée on trouve les restes d’une tour-porte massive, en bel appareil, ménageant un couloir voûté en berceau brisé. La tour, au dessus, devait avoir plusieurs étages, et ressembler à la tour porte d’entrée de Larresingle.
On en est réduit aux conjectures : Cette porte semble avoir été reliée (aux dires des témoins du XIX°) aux murs nord et sud et au château lui-même. Était-ce l’entrée d’un autre enceinte que la basse cour, protégeant le château de l’angle nord ouest ?
Du château il reste une grosse tour dont les dimensions sont analogues à celle de la grosse tour-sud de Lagardère, et qui devait représenter le cœur de la forteresse ; et ce qui devait représenter la « salle » dont il reste une grande pièce délabrée, avec une grande fenêtre tardive, au nord-ouest, l’ébauche d’un couloir voûté et quelques murs. Sur le mur nord-ouest, on voit les traces de la base d’une tourelle en encorbellement.
Rien ne permet de préciser davantage : combien d’étages ? Où se tenait le seigneur ? Où étaient les cuisines ? (La cheminée dont on voit les restes contre le mur sud-ouest est sans doute une installation tardive, lors d’un réaménagement des cours).
On sait que dès les dernières années du XVI° siècle, le château a été loué. Il n’est donc plus habité par les seigneurs de Pardaillan. A-t-il été habité par les locataires ? probablement pas, puisqu’ils avaient déjà une habitation, mais il a du être occupé à la manière d’une métairie à vocation agricole, comme la plupart des autres châteaux « affermés » de la région.
Le dernier baron de Pardaillan (Louis Barnabé de Baudéan de Parabère, émigre en 1791. Le château, dont on ne connaît pas l’état, fut alors confisqué et vendu comme bien national. Il a été partagé entre plusieurs acheteurs et démoli pour récupérer les pierres, peut-être incendié. En 1826 les ruines et la métairie voisine de Matalin ont été achetées par Jules Capuron, dont la famille les possédait encore en 1900.
Chers cousins, chères cousines
Nous sommes encore en début d’année et il n’est pas trop tard pour adresser à chacun d’entre vous nos vœux les meilleurs. Que 2018, année d’apaisement et de stabilité en principe après des mois d’agitation en matière de politique nationale et internationale, vous apporte des moments de joie et vous garde en bonne santé, autant d’éléments de bonheur.
Que cette année, marquante par l’importance des travaux à lancer, soit belle pour l’association, qu’elle voit se poursuivre le renouvellement indispensable des adhérents, qu’elle favorise la créativité des uns et des autres au bénéfice d’un groupe solidaire et dynamique et qu’elle soit l’objet d’actions de mécénat plus généreuses que les années précédentes.
Le 20 septembre 2017
Chers cousins, chères cousines,
Comme à l’accoutumée, nous vous présentons le dernier bulletin de l’année, comportant le compte-rendu de notre assemblée générale du mois d’août et les dernières nouvelles de l’Association.